Une nouvelle combattant Française vient de signer avec l’UFC, il s’agit de l’ancienne championne de Muay Thai Nora Cornolle.

Cornolle, 33 ans, devient la troisième combattante Française à signer avec l’UFC après, Zarah Fairn et Manon Fiorot. L’information vient d’être confirmée par son équipe de management.

Cornolle est avant tout connue pour sa belle carrière en pied-poing, elle a été plusieurs fois championne de France et a enchainé de nombreuses victoire avant de se consacré au MMA en 2021. La représentante de la Bulgarian Top Team accuse actuellement un palmarès de 6–1 dans cette discipline et reste sur une série de six succès consécutifs dont le dernier s’est tenu en mars avec l’ UAE Warriors.

Nora évolue dans la division des 61kg – une division au dessus de Fiorot – et pourra donc potentiellement affronter des adversaires comme Josiane Nunes où Miesha Tate par exemple. La championne de la catégorie était Amanda Nunes mais cette dernière vient de prendre sa retraite.

Cette signature pourrait lui permettre de combattre lors de la seconde édition de l’UFC Paris qui est prévue pour le samedi 2 septembre.

C’est un événement à ne pas manquer à la rentrée ! L’UFC fait son retour dans la capitale pour un événement dont Cyril Gane sera l’une des têtes d’affice. Zoom sur le programme de la réunion et la billetterie de la réunion.

Où et quand se déroulera l’UFC Fight Night Paris 2 ?

Comme chaque année, l’UFC prévoit son événement phare en France pour se dérouler au moment de la rentrée dans l’hexagone.

Une nouvelle fois prévu pour se dérouler au sein de l’Accor Arena, emblématique salle pour les Français, la réunion devrait débuter vers 20h pour sa carte principale le 02 septembre prochain.

Comment obtenir des billets pour l’UFC Fight Night Paris 2023 ?

Mis en ligne sur le site TicketMaster pour le grand public, les membres de l’UFC Fight Club ont accès à une prévente depuis ce mercredi 21 juin alors que la billetterie classique ouvrira le 23 juin prochain.

Quels sont les prix des billets UFC Fight Night Paris 2023 ?

Comme lors de chacune de ses réunions, l’UFC propose une large offre de places à des prix très différents selon leur placement. Pour cette réunion de l’UFC Fight Night Paris, voici la grille de tarifs des billets à la vente dès ce vendredi :

• Ring 1 – 1697€
• Ring 2 et 3 – 1147€
• Ring 3 et 4 – 849€
• Catégorie 1 – 404€
• Catégorie 2 – 340€
• Catégorie 3 – 269€
• Catégorie 4 – 226€
• Catégorie 5 – 185€
• Catégorie 6 – 155€
• Catégorie 7 – 122€
• Catégorie 8 – 100€

Quel est le programme de la soirée ?

Un an après la dernière édition de l’UFC Paris, l’organisation reine du MMA fera son retour dans l’hexagone avec un « main event » qui promet déjà une magnifique affiche.

Avec seulement deux combats seulement au programme de la carte principale pour le moment, il faudra patienter quelques semaines encore pour avoir la programmation complète.

Les combats au programme de la soirée :

• Ciryl Gane vs Sergey Spivak (poids lourds)
• Nora Cornolle vs Joselyne Edwards (poids coqs)

Gane vs Spivac : l’affiche de la soirée UFC Fight Night de Paris

C’est un vrai événement qui se déroule dans la capitale avec un combat de l’une des figures tricolores de l’UFC : Cyril Gane. Battu lors de ce qui reste pour le moment le plus grand combat de sa carrière face à Francis Ngannou pour conquérir la ceinture des lourds de l’UFC, c’est avec un esprit de revanche que « Bon Gamin » a fait son retour dans l’octogone. Vainqueur de Tuivasa en septembre 2022, il a depuis subi une nouvelle défaite face au fantasque Jon Jones en début d’année par soumission.

De nouveau face à un combattant qui semble à sa portée, le champion tricolore retrouvera le public français avec un statut de favori tant que le combat ne va pas au sol.

Sergey Spivak reste néanmoins sur trois beaux succès de rang dont le dernier sur Derrick Lewis qui devrait lui donner beaucoup de confiance au moment d’entrer dans la cage. Le Moldave a poussé l’Américain à taper dans le premier round de son dernier combat en lui imposant un combat au sol éreintant à la fin duquel il s’imposera par soumission grâce à un étranglement bras/tête.

Les faits se seraient produits en marge du quatrième match des Finales NBA entre Miami et Denver, le 9 juin dernier.

Cette fois, les faits sont autrement plus graves. Présent au match 4 des Finales NBA disputé à Miami, Conan McGregor s’était fait remarquer en mettant K.O. Burnie, la mascotte du Heat. « C’était un sketch mais tout va bien », s’était-il défendu. Si les coups étaient visiblement prévus, la star du MMA a eu la main lourde et ses deux gauches décochées sur la mascotte floridienne l’ont laissée K.O., l’obligeant à un petit tour par les urgences.

Mais depuis jeudi, l’Irlandais fait face à de nouvelles accusations. A en croire le média américain TMZ, Conor McGregor est en effet accusé d’avoir violé une jeune femme à la Kaseya Center de Miami au terme de la rencontre. Dans un courrier envoyé au natif de Dublin, l’avocat Ariel Mitchel affirme qu’il aurait agressé la jeune femme dans les toilettes de l’enceinte.

Conor McGregor serait sorti des toilettes pour handicapés avant d’ »enfoncer sa langue dans la bouche de la victime » et de « l’embrasser agressivement ». Tandis que la sécurité refusait de laisser sortir la jeune femme ou de laisser entrer son ami, l’Irlandais aurait forcé la victime à avoir des relations sexuelles. En vain.

Le clan du combattant irlandais a diffusé un communiqué pour démentir les accusations, indiquant que « les allégations sont fausses » et que « M. McGregor ne se laissera pas intimidé ». La police a de son côté annoncé avoir ouvert une enquête.

Jared Cannonier n’a aucune haine contre Marvin Vettori avant le combat de samedi à l’UFC on ESPN 46. Ce n’est que du business précise t-il avant ce combat clé dans la division des poids moyens.

Vettori (19-6-1 MMA, 9-4-1 UFC) a le don d’agacer ses adversaires avant qu’ils n’entrent dans la cage, mais Cannonier (16-6 MMA, 9-6 UFC) a déclaré qu’il n’y avait rien de tout cela avant le combat principal de l’UFC Apex à Las Vegas, qui sera diffusé sur ESPN après les préliminaires sur ESPN2 et ESPN+.

Les deux combattants on même eu un échange au début de la semaine, a révélé Cannonier, et il a dit que c’était tout à fait cordial.

« Je ne le vois pas faire quoi que ce soit que je considérerais comme étant de nature à le mettre sur le billot des bourreaux, si vous voulez », a déclaré Cannonier aux journalistes lors de la journée médiatique de l’UFC sur ESPN 46, mercredi.

Cannonier, 39 ans, n’aborde peut-être pas le combat avec une haine supplémentaire envers son adversaire, mais il a déclaré que l’envie de produire un résultat dévastateur à l’intérieur de l’octogone est toujours bien présente.

La motivation est d’autant plus grande que Vettori n’a jamais été arrêté à l’intérieur de la distance. Si Cannonier pouvait être le premier à le faire, il a déclaré que cela en dirait long sur la place qu’il occupe dans la division.

Cannonier a déclaré qu’il pensait qu’une victoire le mettrait à proximité d’une nouvelle chance de titre après qu’il ait échoué dans sa première tentative d’obtenir la ceinture contre Israel Adesanya à l’UFC 276 en juillet. Adesanya n’a pas encore d’adversaire pour sa prochaine défense prévue à l’UFC 293 en septembre, et Cannonier veut se porter candidat.

Faire quelque chose de spectaculaire samedi ferait beaucoup pour son cas, et il ne pense pas que Vettori aura d’autres options que de frapper avec lui.

« S’il tente le grappin, ce sera à son détriment », a déclaré Cannonier. « Tous ceux qui ont essayé de me grappiller, s’ils ont regardé mes combats, l’ont fait à leur détriment. Il n’a pas été facile de me mettre à terre, et ce sera presque impossible de me mettre à terre maintenant. J’ai l’impression d’avoir beaucoup progressé dans ce domaine et il se pourrait même que je le mette à terre, pour être honnête.

Francis Ngannou dénonce le « sale jeu » de l’UFC et révèle qu’il gagnait « quelques milliers de dollars à peine » dans son contrat.

Francis Ngannou n’a pas l’habitude de parler de montants en dollars, mais lors d’une récente interview, l’ancien champion des poids lourds de l’UFC et nouveau signataire de la PFL a révélé ce qu’il gagnait lors de son dernier contrat avec l’UFC avant de remporter le titre des poids lourds en mars 2021.

« Entre 100 et 120 [mille dollars par combat] », a déclaré Ngannou dans l’émission de Dan LeBatard.

La free agency imminente de Ngannou est devenue l’une des histoires les plus intéressantes de l’année écoulée après sa défense réussie du titre contre Ciryl Gane à l’UFC 270 en janvier 2022 – un combat que Ngannou a remporté alors qu’il souffrait de blessures au ligament croisé antérieur et au ligament croisé postérieur. Alors que l’UFC a fait une offre à Ngannou pour qu’il signe à nouveau avec la promotion, qui comprenait un combat massif avec le champion actuel Jon Jones, le combattant de 36 ans a choisi de signer avec la PFL, où non seulement il participera à l’organisation en tant que combattant, mais où il jouera plusieurs rôles au sein de l’organisation, y compris en tant que président de la PFL Afrique.

La raison pour laquelle il a décidé de signer avec la PFL n’était pas seulement une question d’argent, mais aussi de respect. Lorsque Ngannou a repensé à la façon dont il dit avoir été traité au cours de ses trois dernières années avec l’UFC, la décision est devenue plus claire.

« Ce que je demandais, au début, c’était de pouvoir me battre, parce que j’avais un contrat de huit combats, et je voulais remplir ce contrat, mais ils ne me l’ont pas permis puisque je n’allais pas signer un autre contrat, parce qu’ils savent que si je remplis ce contrat, je suis automatiquement libre », a déclaré Ngannou.

« Ils ont utilisé une sorte de jeu déloyal pour me bloquer. Ils savaient combien je touchais par combat. Ce n’était pas grand-chose, quelques centimes. Ils savaient que je ne pouvais pas en vivre, alors j’ai dû revenir et accepter ce contrat.

La saison 7 de la série Contender de Dana White est en préparation.

DWCS a fait ses débuts en 2017 avec une saison inaugurale de huit épisodes. La saison 2 s’est tenue en 2018 avec huit épisodes, suivie d’une saison de trois épisodes DWCS : Brasil. En 2019, DWCS a été prolongée à 10 épisodes pour sa troisième saison. La durée a été répétée en 2020, 2021 et 2022.

Chaque saison, le nombre de combattants signés a augmenté. Jusqu’à présent, l’émission a produit des personnalités de l’UFC telles que Sean O’Malley, Maycee Barber, Geoff Neal, Ryan Spann, Sodiq Yusuff, Jamahal Hill, Taila Santos, Johnny Walker, Alex Perez, Bo Nickal, Jailton Almeida, Jack Della Maddalena et Marina Rodriguez, pour n’en citer que quelques-unes.

Ces dernières semaines, les matchmakers de l’UFC se sont préparés à un retour estival de la DWCS, dont le lancement est prévu le 8 août. Les athlètes et les matchs ont été réservés, lentement mais sûrement. Le nombre d’épisodes de la saison 7 n’est pas encore connu.

LAS VEGAS – Le président de l’UFC, Dana White, avait beaucoup de choses à dire samedi après l’UFC Fight Night 224, alors qu’il réagissait publiquement pour la première fois à la nouvelle de la signature de Francis Ngannou avec la PFL.

Alors que White n’a pas spécifiquement abordé les finances impliquées dans l’accord, en raison de son manque de connaissances, le président de l’UFC s’est interrogé sur l’intérêt de cette décision pour Ngannou, la promotion et ses téléspectateurs.

« Il n’y a pas d’autre choix que d’aller à la rencontre de l’autre et de se faire aider par l’un ou l’autre. « Vous allez payer le gars pour qu’il ne se batte pas pendant un an, alors que cela fait déjà 18 mois. Il a combattu trois fois au cours des trois dernières années. Ce n’est pas ce que nous faisons ici. Ce n’est pas ce que nous faisons. Le jour où nous l’avons libéré, je savais exactement ce qui allait se passer ».

Ngannou a quitté l’UFC en janvier suite à la conclusion de son accord promotionnel et a passé les derniers mois à rencontrer une poignée de promotions de sports de combat, dont la PFL, Bellator et ONE Championship.

Dans les semaines qui ont suivi le départ de Ngannou et le combat pour le titre vacant entre Jon Jones et Ciryl Gane à l’UFC 285 le 4 mars, White a accusé Ngannou de ne pas vouloir combattre Jones en raison de ce qu’il considérait comme l’issue probable du combat.

Samedi, White a réitéré ces commentaires en référence à l’accord avec la PFL, tout en essayant de les clarifier.

« Je ne pense pas qu’il ait peur de qui que ce soit », a déclaré White. « C’est juste qu’il ne veut pas prendre de risque. La PFL va payer ce type pour qu’il s’entraîne en vue d’un combat de boxe qui n’aura peut-être jamais lieu et dans lequel elle ne sera peut-être même pas impliquée. Comment cela peut-il avoir un sens ? Cela n’a aucun sens pour moi. »

Selon le journaliste John Nash, le contrat de Ngannou prévoit deux ou trois combats, garantit une « bourse à sept chiffres » pour chacun d’entre eux, lui donne le droit d’avoir ses propres sponsors dans la cage et stipule que son adversaire recevra 2 millions de dollars pour l’affronter. Les conditions de son contrat de boxe ne sont pas exclusives.

En ce qui concerne la composante boxe, White a jeté le doute sur la poursuite par Ngannou d’un crossover de boxe lucratif, bien que le match MMA contre boxeur entre Conor McGregor et Floyd Mayweather, qu’il a copromu en 2017, ait été l’un des combats de sports de combat les plus lucratifs de tous les temps. Il n’y a pas d’option comparable, a déclaré M. White.

« C’est l’un des grands problèmes de la boxe en ce moment », a déclaré White. « Tout tourne autour de ces combats de type gadget. Ce n’est pas ce que je fais ici. Ce n’est pas ce que je fais. J’organise des combats avec les meilleurs combattants du monde et les combattants que les gens veulent voir. Francis aurait pu conclure un accord ici. Hunter (Campbell) lui a jeté l’éponge. Hunter a multiplié les dîners avec Francis Ngannou et a fait tout ce qui était en son pouvoir pour que ce combat ait lieu.

« Francis pense simplement qu’il est dans une position où il a une sorte de combat Conor McGregor-Mayweather sur les bras, ce qui n’est pas le cas. Ce combat était une affaire qui n’arrivait qu’une fois dans une vie, un combat qui ne m’intéressait pas beaucoup. Mais en fin de compte, c’est devenu tellement important : les bons gars, le bon moment, le bon endroit, les fans le voulaient. Alors nous l’avons fait et nous l’avons fait. L’opposition entre les joueurs de MMA et les boxeurs n’a aucun sens pour moi. Mais je sais qu’il pense qu’il y a beaucoup d’argent à gagner. Je ne suis pas d’accord. Je ne pense pas qu’il y en ait.
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White s’est verbalement gratté la tête à propos de la direction de la PFL, une organisation concurrente qui a dépensé des millions pour signer des combattants tels que Francis Ngannou et Jake Paul au cours des derniers mois. Il s’est également moqué des décisions commerciales potentielles de la promotion en évoquant les rumeurs qui circulent sur l’achat par la PFL de Bellator, un concurrent de longue date de l’UFC.

« Je n’ai rien à reprocher à la PFL », a déclaré White. « Ces gars ont toujours été très professionnels et n’ont jamais dit de bêtises. Vous me connaissez. Si je n’aime pas quelqu’un, que ce soit (Oscar) De Lay Hoya ou une autre organisation, je ne me retiens pas. Je le fais savoir. Ce qu’ils font n’a aucun sens pour moi, leur stratégie commerciale. J’entends dire qu’ils lèvent des fonds en ce moment même, 280 ou 300 millions de dollars, je ne sais pas quel est le chiffre, en provenance du Moyen-Orient. J’ai fait beaucoup d’affaires au Moyen-Orient. Ces gens-là sont très perspicaces. Je ne sais pas qui pourrait leur donner 280 millions de dollars.

« Parce que j’ai entendu dire qu’ils achetaient Bellator, n’est-ce pas ? Si vous êtes une organisation qui brûle de l’argent, n’a pas d’audience et ne vend pas de billets, et que vous allez lever 280 millions de dollars pour acheter une société qui brûle de l’argent, ne vend pas de billets et n’a pas d’audience, cela me semble absolument génial. Je sais comment cette histoire se termine ».

M. White a souhaité bonne chance aux parties concernées, mais il a également fait une remarque sur le départ. Il a évoqué le projet de Ngannou d’attendre 2024 pour combattre sous la bannière de la PFL.

« Il a signé avec cette compagnie et il n’est même pas prêt à combattre leurs champions pour l’instant », a déclaré White. « Il a combattu trois fois au cours des trois dernières années et cela fait 18 mois qu’il n’a pas combattu. D’après ce que j’entends, il ne se battra pas avant un an. … Je pense que leur dernier champion ou peut-être leur champion actuel (Ante Delija) a perdu contre Tybura. Ensuite, le champion actuel (Bruno Cappelozza) a perdu contre Jiri Prochazka, qui n’est même pas un poids lourd. Francis ne veut pas combattre ces deux gars maintenant. Suis-je le seul à penser que tout cela n’est qu’un ramassis de conneries ? C’est mon avis.

Ngannou, 36 ans, n’a pas combattu depuis janvier 2022. Depuis son départ de l’UFC, Ngannou a plaidé en faveur du traitement des combattants, des politiques et de la rémunération comme raison de son départ et de sa signature avec la PFL.

« C’était facile », a déclaré Ngannou à DAZN. « Je pense que c’était le choix le plus facile à faire parce que dès le premier jour où je leur ai parlé, j’ai compris leur vision, leur vision globale, leur vision pour le sport.

Aljamain Sterling a eu le dessus sur Henry Cejudo par décision partagée (48-47, 47-48, 48-47) des juges samedi soir au Prudentiel Centrer, en finale de l’UFC 288. Sterling défend ainsi son titre des poids coqs pour la troisième fois pour demeurer champion de la division.

« Je savais que ce serait un combat serré et je n’étais pas certain de quel côté la décision allait pencher. J’aurais aimé faire mieux. Cejudo est tout un adversaire, il est une légende et il n’y a pas de test facile », a lancé Sterling.

Cejudo rate de son côté son retour dans l’octogone après une absence de trois ans, lui qui avait annoncé sa retraite après avoir défendu son titre des poids coqs contre Dominick Cruz en mai 2020.

Cejudo a mis du temps à se mettre en marche, mais il a tout de même offert de belles attaques et il a semblé retrouver ses repères au fil du combat.

« C’était serré, mais Aljamain a fait son travail et il a gagné. Ce n’est pas plaisant de perdre, mais je ne m’étais pas battu depuis trois ans. Je suis un peu confus, est-ce que je continue? Si je ne suis pas premier, je suis dernier », a admis de son côté Cejudo, qui a laissé planer un douter sur le reste de sa carrière.

Les deux hommes ont échangé quelques coups pendant le premier round. La fin de l’assaut a toutefois été l’affaire de Sterling, qui a contrôlé le combat à sa guise en amenant son adversaire au sol. Sterling a également asséné plusieurs bons coups de genou à Cejudo.

Sterling a continué son travail au round suivant avec d’excellents coups de poing dans les premiers instants, auxquels Cejudo a tenté de répliquer avec des coups de pied. Après quelques belles tentatives, Cejudo a enfin trouvé quelques ouvertures pour toucher Sterling plus solidement dans la deuxième moitié du 2e round.

Puis après un 3e round relativement bien partagé, Cejudo a réalisé un amené au sol à la toute fin de l’assaut pour espérer voler le round et demeurer dans le combat.

Au 4e round, Sterling a dirigé quelques bonnes attaques. Après s’être relevé d’une position plus fâcheuse au sol, Sterling a offert quelques bons coups dans les dernières secondes de l’engagement.

Possiblement à la recherche d’un K.-O., Cejudo a obtenu une belle occasion et il a tenté d’atteindre solidement Sterling à mi-chemin dans le dernier round, mais sans être en mesure de compléter le travail. En plus d’avoir offert les meilleures attaques, Cejudo est réussi un amené au sol tardivement pour ajouter à sa performance, mais il aura été à court pour l’emporter.

L’avenir semble déjà dessiner un combat de championnat entre Sterling et Sean O’Malley et les deux hommes se sont échangé quelques politesses dans l’octogone après le combat, alors que O’Malley a rejoint Sterling.

« Tu es mieux d’être meilleur que ça », a répété O’Malley à plusieurs reprises avec arrogance dès son arrivée dans l’octogone.

« Je vais m’occuper de toi dans l’octogone. Maintenant, pousse-toi de ma cage. Sortez-le d’ici! », a répliqué Sterling, quelques instants avant que les deux hommes aient besoin d’être séparés parce que Sugar Sean n’avait toujours pas quitté l’octogone.

Sterling a ajouté tout juste avant de quitter l’octogone qu’il attendait maintenant O’Malley pour un combat en septembre.

Muhammad s’approche de l’objectif

Dans le combat coprincipal, Belal Muhammad a eu le dessus sur Gilbert Burns par décision unanime des juges (50-45, 49-46, 49-46) et il s’approche ainsi d’un combat de championnat pour le titre chez les poids mi-moyens.

Il s’agissait d’un combat éliminatoire entre Muhammad, 4e aspirant, à Burns, 5e aspirant. Muhammad devrait donc obtenir sa chance face à Leon Edwards.

Muhammad a ainsi prolongé sa série de combats sans défaite à 10. Il a notamment remporté ses cinq dernières sorties, alors qu’il inflige à Burns une troisième défaite à ses six derniers combats.

Les deux hommes ont accepté le combat très tardivement pour aider l’UFC à offrir une meilleure carte, Muhammad vient à peine de terminer le ramadan, alors que Burns s’était battu il y a un mois, à l’UFC 287. Pour Muhammad, la situation ne pouvait pas influencer son rendement.

« Tu me donnes 8 semaines? Je vais battre Jon Jones. Tu me donnes trois semaines? Je vais battre n’importe quel poids mi-moyen au monde », a lancé Muhammad après son gain.

Plus tôt dans la soirée, le Québécois Charles Jourdain (14-6-1) a ajouté le nom de Kron Gracie (5-2) à son tableau de chasse grâce à une victoire par décision unanime des juges (30-27, 30-27, 30-27).

Samedi soir à las vegas le main event a tenu toutes ses promesses dans l’affrontement qui a oppose le russe à l’américain.

Sergei Pavlovich a remporté le combat par KO technique au premier round. Après sa victoire, Pavlovich a demandé une chance de se battre pour le titre de champion de sa catégorie de poids.

Il est courant pour les combattants de MMA de demander une chance de se battre pour le titre après une victoire importante, et cela peut être une bonne stratégie pour obtenir une opportunité de se battre contre le champion en titre. Cependant, cela dépendra de la décision des organisateurs de l’UFC (Ultimate Fighting Championship) qui décident des combats et des titres en fonction de nombreux facteurs tels que le classement, le record de combat et la popularité des combattants.

Mais selon toute vraisemblance, le russe devra d’abord battre le français Cyril Gane lors de l’UFC Paris en septembre s’il veut avoir la chance de concourir pour la ceinture face au vainqueur du combat Jones vs Miocic.

Le combat qui a opposé les combattants William Gomis et Francis Marshall était très attendu pour le français car il s’agit de son deuxième combat pour l’organisation americaine. Les deux athlètes ont livré une bataille plutôt intéressante qui a duré les trois rounds réglementaires. À la fin du combat, les juges ont rendu leur verdict et ont décidé de donner la victoire à William Gomis par décision partagée.

Le combat était très serré, avec des échanges intenses de coups tout au long des trois rounds. Cependant, le moment le plus épique est survenu dans le dernier round, lorsque Francis Marshall a réussi à immobiliser Gomis au sol et a tenté de le soumettre avec un étranglement. Gomis a résisté à la tentative de soumission de Marshall et a finalement réussi à se libérer.

Cet événement a été crucial pour la décision des juges, car cela a montré la résistance et la ténacité de Gomis nous rappelons étrangement son combat lors de l’UFC Paris. Bien qu’il ait été mis en difficulté, il a réussi à s’échapper de la soumission sans jamais avoir eu l’intention de taper.

Les juges ont également pris en compte le fait que Gomis avait infligé plus de coups significatifs tout au long des deux premiers round, bien que Marshall ait réussi à prendre le contrôle du combat pendant une partie du deuxième round.

La décision partagée des juges a été accueillie avec des réactions mitigées de la part des fans qui voyaient plus une décision unanime, mais la majorité a convenu que Gomis avait mérité la victoire en raison de sa résistance à la soumission et de son agressivité tout au long du combat.

Dans l’ensemble, c’était un combat passionnant et les deux combattants méritent des éloges pour leur performance. Bien que Marshall ait été déçu de la décision, il peut être fier de son effort et de sa tentative de soumission spectaculaire au dernier round.